Les trois derniers présidents de la SFFP, le Pr. Robert Hertzog, le Doyen Gilbert Orsoni, le Pr. Xavier Cabannes, autour de son actuel président, le Doyen Etienne Douat, au Palais Rohan à Bordeaux en juin 2022 - Et le Doyen Luc Saïdj, longtemps secrétaire général de la SFFP, ci-contre
La Société française de finances publiques (SFFP) est une société savante constituée sous forme d'une association sans but lucratif régie par la loi française du 1er juillet 1901. Son siège social est situé :
Société Française de Finances Publiques (SFFP)
21 Clos Saint Martin
31620 CASTELNAU D'ESTRETEFONDS
Elle a été fondée en 1984 sous l'impulsion du professeur Loïc Philip, qui en a été président jusqu'en 2005 et qui, depuis cette date, en est président d'honneur. Le professeur Robert Hertzog a présidé la SFFP de 2005 à 2013 (président d'honneur) puis la présidence a été assurée de 2013 à 2017 par le professeur Gilbert Orsoni (président d'honneur). De 2017 à 2021 son président a été le professeur Xavier Cabannes (président d'honneur). La SFFP est actuellement présidée par le Doyen Etienne Douat.
Elle se propose de regrouper toutes les personnes s'intéressant aux finances publiques, en particulier les universitaires et les praticiens ; elle est donc ouverte à toute personne physique ou morale qui souhaite y adhérer, moyennant le paiement d'une cotisation annuelle (réduite de moitié pour les étudiants et doctorants) ; son conseil d'administration et son bureau comprennent actuellement des universitaires et des professionnels des finances publiques (membres de la Cour des comptes, etc.).
Son objectif est de développer la connaissance et la promotion des finances publiques, dont l'importance ne fait que croître. A cet effet, elle organise un ou plusieurs colloques par an (plus de 30 colloque à ce jour), parraine d'autres manifestations scientifiques et publie un dictionnaire encyclopédique de finances publiques(deuxième édition 2017, Economica).
La SFFP s'efforce également de faciliter les études en finances publiques, par l'intermédiaire de sa section consacrée aux doctorants, l'organisation périodique d'une journée des doctorants et l'attribution de prix (« prix Trotabas » de 1988 à 1996, « prix Bercy » ensuite, prix de thèse de la SFFP aujourd'hui).
La SFFP est, naturellement, ouverte à toute collaboration avec les auteurs et institutions d'autres pays, dans lesquels elle prévoit des correspondants et dont elle s'efforce de faciliter la connaissance.
Les activités scientifiques de l'association se répartissent en domaines d'intérêt (finances de l'Etat/ finances locales/ finances sociales/ finances européennes/ comptabilité publique/ économie publique et politiques financières/ histoire, sociologie et psychologie financières/ science politique et sociologie des finances publiques/droit et politique de la fiscalité/ finances internationales et comparées/ établissements publics/ doctorants et jeunes chercheurs).
Hommage au Pr. Luc SAIDJ, Secrétaire général honoraire de la SFFP (Novembre 2017)
Luc SAIDJ, Secrétaire général honoraire de la Société Française de Finances publiques et un de ses membres fondateurs, s’est éteint le dimanche 5 novembre à l’âge de 74 ans. Il a été enterré au cimetière de Villefranche sur Saône en présence d’une très nombreuse assemblée qui a rendu hommage à un homme respecté de tous, dévoué aux siens, à l’Université et à ses étudiants. Il est très émouvant de lire les messages envoyés à sa famille par d’anciens étudiants qui, tous, par les mêmes mots, disent se souvenir d’un enseignant qui savait faire partager à ses auditoires son intérêt pour les finances publiques et qui, au-delà de ses qualités pédagogiques, faisait montre d'une grande simplicité et bienveillance. Il était aussi un administrateur de talent et le doyen de la faculté de droit de l’Université Jean-Moulin a rappelé combien est restée forte la marque laissée par le doyen SAIDJ sur la gestion de la faculté, dont les personnels lui témoignent un attachement durable. Parmi ses innombrables responsabilités, citons la direction du Centre d'Etudes et de Recherches Financières et Fiscales (CERFF) reprise à la suite du professeur Gabriel MONTAGNIER, qui l’avait fondé. Il partage d’ailleurs avec lui et le recteur Jean-Pierre LASSALE des mélanges communs à ces trois grandes figures des finances publiques lyonnaises.
Ses collègues universitaires connaissaient ces qualités de l’homme, qui rehaussaient celle du professeur, du chercheur rigoureux et fécond, lu et respecté à travers la France entière où il a participé à de nombreux colloques, soutenances de thèses et jurys de recrutement. S’il a dirigé beaucoup de thèses de finances publiques, dont celles de futurs collègues et de chercheurs étrangers, il s’est également intéressé au droit administratif et aux institutions publiques. Il est impossible de citer ici ses ouvrages et ses articles, toujours savants et souvent très originaux. Mais on ne peut manquer de saluer le remarquable manuel de finances publiques, si clair, précis et complet et cette somme d’érudition que constituent les contributions sur le droit budgétaire et comptable local dans l’Encyclopédie Dalloz « Collectivités locales ». Luc SAIDJ a été un coordonnateur méticuleux du premier dictionnaire encyclopédique de finances publiques publié en 1991. Plus qu’une œuvre, il laisse une empreinte que le temps n’effacera pas de si tôt.
Ses amis universitaires savent presque tout de la vie scientifique et professionnelle de Luc, mais fort peu sur sa vie personnelle et familiale, protégée par une discrétion sans affectation. Né en Algérie, Luc était l’aîné de quatre enfants, avec Marc, François et Jacqueline. Après des études brillantes au collège et lycée de Tizi Ouzou, il était venu seul à Lyon où il a étudié le droit et la science politique, occupé divers emplois où ses qualités étaient si appréciées que l’on tentait parfois de l’y garder, pratiqué son sport favori, le football, au club Arts et Sports, et rencontré son épouse Monique, jeune avocate. Leur fils Philippe et son épouse Christina leur ont donné trois petits enfants. Homme complet, Luc était aussi bon nageur, musicien jouant de l’harmonica, instrument difficile, jardinier confirmé et de bon conseil pour les autres, ici aussi.
Son frère François a terminé son discours d’adieu par ce constat entendu d’un collègue : « C’était un grand monsieur qui a fait beaucoup pour notre profession ». La SFFP ne peut que s’associer à cet hommage et assurer sa famille de sa grande sympathie.
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